La journée d'études "James Bond et le droit", organisée par l'Association Thesa Nostra avec le concours de l'école doctorale, se tiendra le 20 octobre 2020.

10 juin, 23h30, dans un grand bureau du quartier général de SMERSH – contraction de Smiert Spionam qui signifie « Mort eux Espions » – des officiers discutent :
« Mais nous devons trouver une cible qui réponde à nos exigences. Y a-t-il, dans cette organisation quelque héros ?… Quelqu’un qu’on admire, et dont le meurtre, dans des circonstances ignominieuses, causerait de la consternation ?… Les mythes reposent sur les actes héroïques de personnage héroïques. Ont-ils de tels hommes ?
Il y eut un silence. Chacun explorait sa mémoire. Tant de noms à retenir, tant de dossiers, tant d’opérations engagées chaque jour dans le monde entier ! Qui y avait-il dans le Service Secret britannique ? Quel était l’homme qui… ?
Ce fut le colonel Nikitin, de MGB, qui rompit ce silence embarrassé :
– Il y a un homme appelé Bond. »

Cet extrait de « Bons baisers de Russie », ouvrage écrit en 1957, en plein « péril rouge » par Ian Fleming, présente le plus célèbre des espions. L’auteur appartenant lui-même aux services de renseignements nous offre une saga dont la toile de fond est, selon ses propres mots, « pour une grande part, conforme à la réalité ». Aussi, après une douzaine de Romans et plus d’une vingtaine d’adaptations cinématographiques, à l’occasion de la sortie du tout nouvel opus, « mourir peut attendre », il est temps de confronter l’agent au matricule 007 au péril juridique !

 

Quatre thématiques, chacune avec plusieurs interventions, seront abordées pendant la journée :

  • L’espion qui aimait la propriété intellectuelle
  • Rien que pour vos droits
  • Le monde ne suffit pas
  • Opération Tonnerre

Accès et plan

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