Cette journée de réflexions part du constat que la proximité spatiale et organisationnelle entre agriculture et alimentation est encore largement ignorée par notre législation. Les circuits longs, pour des consommateurs lointains, dominent encore notre économie. Pourtant, la relocalisation des systèmes alimentaires est devenue un enjeu majeur social, économique et environnemental. Comment faire en sorte de la développer à une échelle beaucoup plus grande ? Quelles politiques agricoles locales peuvent être mises en place et avec quels outils? A l’heure des engagements sur une nouvelle décentralisation et une prochaine loi foncière, c’est tout l’édifice juridique qu’il convient de revisiter (de la gouvernance jusqu’au marché agricole) pour que naissent enfin d’ambitieux projets alimentaires territoriaux.