La promotion 2013-2014 livre quelques témoignages en cours d’année :

Florent BIDAULT

« De formation universitaire scientifique dans le domaine de l’eau et de l’environnement, je travaille actuellement dans un Parc naturel régional, structure publique chargée d’impulser et d’accompagner des projets de développement durable sur son territoire (environ 90 000 ha), dans les domaines de l’environnement et du paysage, de l’économie, du patrimoine et de l’éducation.
J’ai commencé dans cette structure en tant que chargé de mission agriculture et ruissellement, et me suis ensuite dirigé vers l’acquisition foncière de zones humides dans le but de les protéger et de les restaurer, ainsi que l’accompagnement des aménageurs dans la logique Eviter-Réduire-Compenser.

Pour appuyer cette évolution, j’avais besoin d’une formation complète en droit de l’espace rural, afin de bien appréhender toutes les composantes de cette matière riche et complexe.

Le Master de Poitiers m’a été recommandé par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, notre principal financeur sur les missions liées aux zones humides. La formation répondait, sur le papier, à mes besoins. La seule inquiétude était de savoir si avec un parcours scientifique, suivre un Master juridique ne relèverait pas de l’impossible.
En pratique, on rentre vite dans le bain ; l’équipe enseignante adapte son contenu aux profils « non juridiques », et explique les concepts juridiques de base, nécessaires à la bonne compréhension des cours.
Les enseignements sont complets et bien raccrochés au terrain. Les échanges sont riches et très instructifs.
L’organisation de l’année (cours le jeudi et vendredi, et parfois samedi) permet de poursuivre l’activité professionnelle en parallèle de la formation. Les enseignements peuvent donc rapidement être mis en pratique !
En bref, une année dense, qui a répondu à mes attentes, mais qui passe trop vite …
Après le Master, je poursuis mes missions avec le Pnr »


 

Jean-Baptiste MAGNIN

« J’ai fait mes 3 années de licence en droit privé à la faculté de Lyon, puis un master 1 en droit du patrimoine au cours duquel j’ai reçu un enseignement en droit rural.A la fin de mon M1, j’ai effectué un mois de stage au sein d’une étude notariale spécialisée en droit rural et j’ai pu me rendre compte qu’il s’agissait d’une spécialisation très intéressante et suffisamment rare.

La philosophie du master est de former des juristes qui vivent le droit agricole. L’enseignement n’est pas uniquement théorique et les matières sont variées : droit de l’environnement, droit des biens et des sociétés, mais également économie, et gestion d’entreprises agricoles. L’ambiance de la promo était excellente, il existe une forte cohésion entre l’équipe pédagogique et les étudiants.
Mon souhait est maintenant, de poursuivre dans le notariat, en zone rurale ou en région viticole.
Un seul regret ; que l’année universitaire ne soit pas plus longue… »


 

Claire MOTTET

« 1. Parcours avant le M2
De formation initiale agricole (ISARA Lyon), je travaille actuellement en tant qu’animatrice syndicale à la Confédération paysanne Deux-Sèvres et animatrice de développement agricole à l’ARDEAR Poitou-Charentes (Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural), association du réseau InPACT (Initiatives pour une agriculture Citoyenne et Territoriale : www.inpactpc.org).

2. Pourquoi le choix du M2
J’ai choisi de reprendre une formation afin de compléter mes connaissances et d’acquérir des bases juridiques utiles dans le cadre de mes missions (accompagnement à l’installation en agriculture, animation syndicale). La formule mise en place à l’Université de Poitiers (cours regroupés en fin de semaine) m’a permis de rendre possible ce projet, et de le faire accepter à mon employeur.

3. Impressions quant au déroulement du M2
Malgré un rythme de travail assez intense (cours les jeudi-vendredi et travail le reste de la semaine), l’année scolaire m’a paru courte, on en redemanderait presque ! Malgré un niveau de connaissances en droit quasi nul, la connaissance du milieu agricole m’a permis de comprendre et intégrer les matières assez facilement. Les enseignants sont pédagogues et fins spécialistes de leur matière, le cadre d’une classe à effectif restreint est idéal pour une bonne dynamique de groupe. Un regret toutefois, ne pas avoir assez de temps pour bien assimiler les connaissances transmises : il faut de la place dans la tête pour apprendre !

4. Projet professionnel après le M2
Mon projet professionnel futur n’est pas encore arrêté, mais j’envisage de nombreuses possibilités : développement d’une mission d’accompagnement juridique au sein de ma structure, création d’une structure plus spécialisée dans ce domaine, évolution dans d’autres structures. Ce qui me guide et déterminera mon évolution professionnelle est l’envie de rendre le droit accessible au plus grand nombre, dans une démarche d’éducation populaire. »